musique Jacques Revaux
paroles Gilles Thibaut et
Claude Francois
Histoire de la chanson « comme d'habitude » ou « My Way »
L'auteur de la chanson « Comme d'habitude » nous a quittésQuébec - Le vendredi 15 septembre 2000 « Je me lève et je te bouscule, tu ne te réveilles pas, comme d'habitude... » ou " And now, the end is near... " ces mots ont fait maintes fois le tour du monde depuis le printemps 1968 (l'année suivante pour l'adaptation anglophone signée Paul Anka. Mardi le 8 août 2000, nous apprenions la mort de Gilles Thibaut, co-auteur avec Claude François de ces paroles reprises par Michel Pagliaro dont c'était le premier 45 tours, tout juste après son départ des Chanceliers. Cette chanson à succès a une histoire pleine de rebondissements. La mélodie en est d'abord composée par Jacques Revaux avec un texte anglophone intitulé "For me". La maquette ayant été présentée à Claude François à deux reprises, le chanteur propose finalement une nouvelle idée de thématique: la routine du quotidien, au sein de la vie de couple. À partir de ce canevas, le parolier Gilles Thibaut crée ce qui devient "Comme d'habitude". . Paul Anka, de passage à Paris, ramène une copie du disque de Claude François dans ses bagages. Quelques mois plus tard, il rédige une adaptation sur un thème différent, une sorte de regard rétrospectif sur la vie d'un homme d'âge mur et pensif qui affirme, à propos de chacun des faits marquants de son existence: " Je l'ai fait à ma propre façon ", et la présente à son ami Frank Sinatra qui la grave aussitôt. « My Way » connaît une bonne diffusion qui lui vaut une 27ième position au hit parade de Billboard en mars 1969. Déjà la chanson se révèle un cas spécial, partageant le rare privilège de franchir la barrière linguistique dans le domaine de la pop musique avec les gros canons de Chevalier, Piaf, Bécaud, Aznavour et quelques autres. Mais sa bonne étoile pousse la chance encore plus loin: l'adaptation américaine est enregistrée par Elvis Presley peu de temps avant sa mort et le 45 tours qui en est tiré atteint cette fois la 22ième position en novembre 1977. De là, les reprises se multiplient, par une multitude d'artistes de toutes provenances et d'allégeances musicales les plus variées. Si plusieurs réfèrent à la version du king Presley, d'autres rendent "My Way" à la manière punk (the Sex Pistols, Nina Hagen), avec une coloration flamenco ("A mi manera" par les Gipsy Kings) ou encore à la façon du chant classique (Pavarotti). Dans son ouvrage de 1997, Toutes les chansons ont une histoire, Frédéric Zeitoun parle de plus d'un millier d'interprétations différentes. Au Québec, outre l'interprétation de Michel Pagliaro et sa version instrumentale par Jerry De Villiers, on se souviendra de la version humoristique de Jacques Desrosiers, de celle plus disco par Jacques Lepage ou de son interprétation instrumentale par l'organiste Monica. En plus d'écrire pour Claude François, Gilles Thibaut a aussi écrit pour Johnny Hallyday "Cheveux longs et idées courtes", "Que je t'aime" reprise au Québec par Sylvain Cossette à quelque trente ans d'intervalle et, une dizaine d'années plus tard "Ma gueule"), ainsi que pour Noël Deschamps, Sylvie Vartan et Michel Sardou. Ayons une pensée pour tous ces orphelins de la chanson! Comme d'habitude [Claude François], chanson française écrite par Gilles Thibaut et Claude François, mise en musique par Jacques Revaux et Claude François et créée par ce dernier en 1968. A l'instar de « la Mer » de Charles Trenet, de « la Vie en rose » d'Édith Piaf, de « Ne me quitte pas » de Jacques Brel ou des « Feuilles mortes » de Prévert et Kosma, « Comme d'habitude » est l'une des chansons françaises les plus célèbres au monde. L'une des rares à avoir fait le tour de la planète, à avoir été traduite dans toutes les langues et à avoir été enregistrée par des artistes parfois aussi prestigieux que Frank Sinatra. Mais le cas de « Comme d'habitude » est tout à fait particulier, dans la mesure où son succès international reste tel — dans sa version anglo-américaine, signée Paul Anka — que, même en France, nombre de gens s'imaginent qu'il ne s'agit, en fait, que de l'adaptation française de « My Way ». D'ailleurs, il est tout à fait significatif de noter que la plupart de ces différentes traductions — à commencer par celle popularisée par les Gipsy Kings, sous le nom de « A mi manera » — s'inspirent plus du texte de Paul Anka que des paroles originales de Gilles Thibaut et de Claude François. Les deux chansons ne racontent pas, en effet, la même histoire : « My Way » peint un homme en train de dresser le bilan de sa vie, tandis que « Comme d'habitude » évoque l'indifférence progressive vers laquelle est en train de glisser un amour finissant. Créée par Claude François en 1968, la chanson ne connaît alors qu'un succès très relatif, et manque de passer aux oubliettes de l'histoire. De fait, dans la France de Mai 68, rien n'est « comme d'habitude » et la chanson tombe à plat, quand des nouveaux venus comme Julien Clerc proclament : « J'abolirai l'ennui ! ». De passage à Paris, Paul Anka repère le titre, mesure tout l'intérêt du crescendo de la mélodie, et en achète les droits d'adaptation. De retour aux États-Unis, il propose « My Way » à Frank Sinatra qui en fera le plus gros succès d'une carrière qui en compte déjà beaucoup. Dès lors, le triomphe planétaire est en route, et la chanson finit par revenir en France, précédée par l'aura de son succès international. À tel point que le compositeur Jacques Revaux (devenu par ailleurs éditeur de musique et producteur de disques) raconte qu’un jour, un chasseur de talents revenant des États-Unis lui aurait proposé de faire une version française de « My Way », dont il ignorait, bien sûr, l'origine exacte.
Après le triomphe de « My Way », « Comme d'habitude » connaît une seconde carrière en France, dans sa version
d'origine, interprétée par Claude François, mais surtout grâce à Michel Sardou qui l'enregistre en 1977 et en fait l'un des temps forts de ses apparitions scéniques. Elle lui inspire
même un sketch (écrit par Jean-Loup Dabadie) avec sa mère, Jackie Sardou (Palais des Congrès, 1985). Plus récemment, Florent Pagny en a enregistré une version assez classique, dans la
tradition des grandes chansons à voix, dont il semble s'être désormais fait une spécialité. |
Bonjour,Claudine
Merci de votre reaction ,veuillez svp lire mon blog de ce jour ,Claude Francois il faut se remettre a l'époque des années 1960 a 1978 ,il avait commencé en France ruiné,il a dut ce battre pour s'imposer et peur de perdre ,il a toujours respecter son public ,et je peux vous le confirmer ,car je l'avais rencontré dans les coulisses de la Kermesse de la Biere de Maubeuge qu'il ne trichait pas ,il était trés généreux 'avec son ami Nino Vantura ,il a chantait a Paris Gratuitement sans publicité,Claude s'il serait encore vivant aurait était décu de la part de quelques chanteurs tel que Hervé Vilard car il crache dans la soupe ,n'a meme pas le temps d'envoyerune photo délicassée a une dame qui aimait bien Hervé au temps des années 1964 a 1978,il a bien changé,j'espère pour lui qu'il soit heureux.
Mme DALIDA et Claude ils se sont connus depuis le départ en bas de l'échelle et je peux vous dire ,si vous le permettez ils étaient vraiment de vrais amis,a l'enterrement de Claude ELLE était présente,mais c'est de l'amitié.
De plus Hervé Vilard critique en ce moment encore tous les chanteurs participant a la tournée AGE D'ENDRE ET TETE DE BOIS ,alors bravo
Mais seul le public a le dernier mot;
Moi aussi ,j'aime bien les chansons d'Hervé ,mais surement pas de lire ses livres ,qui parle sur des personnes qui ne peuvent plus de défendre;